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24 Heures du Mans : Un Week-End Éprouvant pour Peugeot et Alpine

Un week-end à oublier pour Peugeot et Alpine aux 24 Heures du Mans. Entre abandons prématurés et objectifs revus à la baisse, retour sur un centenaire difficile pour les écuries françaises. Malgré quelques lueurs d'espoir, la route vers la victoire s'annonce encore longue...

Les 24 Heures du Mans, l’une des courses automobiles les plus mythiques au monde, ont été le théâtre d’un véritable calvaire pour les écuries françaises Peugeot et Alpine lors de l’édition du centenaire. Retour sur un week-end semé d’embûches et de déceptions pour ces fleurons de l’industrie automobile tricolore.

Alpine : des espoirs rapidement douchés

Malgré les déclarations prudentes de Philippe Sinault, patron de l’écurie Alpine, avant le départ quant aux ambitions de son équipe, l’espoir d’un coup d’éclat avait germé au sein de la jeune équipe. Las, le rêve s’est rapidement transformé en cauchemar.

Après seulement 6 heures de course, les deux Alpine A424 avaient déjà disparu des écrans radars. La première, portant le numéro 35, a été victime de flammes s’échappant du moteur, contraignant Ferdinand Habsburg à l’abandon. Une heure plus tard, sa voiture sœur connaissait un sort similaire, anéantissant tous les espoirs de l’écurie française.

Peugeot : rallier l’arrivée, maigre consolation

Du côté de Peugeot, le tableau est à peine plus reluisant. Si les deux Hypercars du constructeur sochalien ont réussi à franchir la ligne d’arrivée, c’est à des places anecdotiques : 11ème pour la n°94 et 12ème pour la n°93. Loin, très loin des ambitions affichées par la marque au Lion pour son grand retour dans la Sarthe.

Pourtant, certains voyaient Peugeot jouer les trouble-fêtes face aux favoris Toyota et Ferrari. Mais entre soucis de fiabilité, erreurs stratégiques et manque de performance pure, l’écurie tricolore n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte en tête. Un constat cruel et sans appel.

Le chemin de la rédemption

Pour Peugeot comme pour Alpine, l’heure est maintenant à l’introspection et à l’analyse des erreurs commises. Car la route vers les sommets de l’endurance mondiale s’annonce encore longue et semée d’embûches pour ces écuries françaises en reconstruction.

Ce n’est que partie remise. Nous allons travailler dur pour revenir plus forts l’an prochain. L’objectif reste de décrocher une victoire au Mans à moyen terme.

– Jean-Marc Finot, directeur de Peugeot Sport

Un objectif partagé par Alpine, qui devra néanmoins passer par une remise en question profonde pour espérer jouer les premiers rôles. Car la concurrence, avec Toyota, Ferrari ou encore Porsche, n’attendra pas les équipes françaises pour continuer à progresser.

Le rendez-vous est pris pour 2024. D’ici là, Peugeot et Alpine ont 12 mois pour panser leurs plaies et revenir dans la Sarthe avec de nouvelles ambitions. En espérant, cette fois, ne pas revivre le cauchemar de cette édition du centenaire.

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